Les Sciences MAYA
Selon le Puisant Medium Voyants Professeur ALIBO
Le Mâyâ : est une conséquence qui inclut et contient, capable d'embrasser, de mesurer, de limiter et par conséquent de donner forme. C'est ce qui dessine, délimite et modèle des formes dans la sans-forme « Psychologies » et semble rendre mesurable le sans - limites. Il a un sens originel de connaissance, d'habileté, d'intelligence. Cependant le monde est Mâyâ parce qu'il est la vérité essentielle de l'existence infinie, mais seulement une création de l'être conscient de soi, une création dans la Vérité éternelle et tirée de la vérité éternelle de cet Etre en soi. Le contenant du monde, son origine, et sa substance sont l'existence essentielle réelle; ses formes sont formations mutables de cela pour sa propre perception consciente, déterminée par Sa propre force consciente créatrice. Donc, voyant que l'essence et la substance de L'existence ne sont pas un mensonge et que toutes les erreurs et les déformations de notre conscience divisée représentent une Vérité de l'Invisible Existence Consciente, nous pouvons dire seulement que le monde n'est pas la vérité essentielle de cela mais la vérité phénoménale de sa libre multiplicité, de sa mutabilité superficielle infinie, et non pas la vérité de son immuable et fondamentale unité. Ce pouvoir c'est Mâyâ, c'est par Mâyâ que la vérité statique de l'être essentiel devient la vérité, or donnée de l'être actif ou pour employer un langage plus métaphysique, c'est par Mâyâ que hors de l'Etre Suprême en qui tout est tout sans barrières de conscience séparatrices, émerge l'être phénoménal en qui tout est en chacun et chacun en tout. Ce jeu de tout en chacun et chacun en tout nous est caché par le jeu mental ou l'illusion de Mâyâ qui persuade chacun qu'il est en tout mais que tout n'est pas en lui qu'il est comme un être séparé et non comme un être toujours inséparablement un avec le reste de l'existence.
L'Homme fait face à 3 principales difficultés qui proviennent d'un équilibre imparfait de la conscience et de la force. En premier lieu, l'homme n'est conscient que d'une partie de son propre être ; sa mentalité de surface, sa vie de surface, son être physique de surface sont tout ce qu'il connaît et il n'en connaît même pas la totalité; Au- dessous sont le jaillissement occulte de son mental subconscient et de son mental subliminal, son être corporel subconscient, ses impulsions vitales subconscientes et subliminales, toute cette vaste partie de lui-même qu'il ne connaît pas et ne peut gouverner.
L’existence, la conscience la force étant une, nous ne pouvons avoir de puissance réelle que sur la partie de notre existence à quoi nous sommes identifiés par notre conscience de nous-mêmes. Le reste doit être gouverné par sa propre conscience qui est subliminal à notre mental, à notre vie et à notre corps de surface. Et cependant, tous deux étant un mouvement unique et non pas deux mouvements séparés, la plus grande et la plus puissante partie de nous-mêmes doit nécessairement gouverner et déterminer dans l'ensemble la moins grande et la moins puissante.
C'est pourquoi nous sommes gouvernés même en notre existence consciente par le subconscient et le subliminal et même en notre maîtrise et notre direction de nous-mêmes, nous ne sommes que des instruments de ce qui nous semble l'inconscience en nous.
C'est ce que l'antique sagesse entendait quand elle disait que l'homme s'imagine, être l'auteur de ses actes de par sa libre volonté, mais qu'en réalité la Nature détermine tous ses actes, et que les sages eux-mêmes sont contraints de suivre leur Propre Nature.
Mais puisque la Nature est la force de conscience créatrice de l'Etre en nous que masquent son propre mouvement inverse et son apparente de négation de lui-même, ils ont appelé ce mouvement Créateur Inverse de sa conscience: La MAYA ou puissance d'illusion du Seigneur. Et ils ont dit que le Seigneur qui se tient aux cour de toutes les existences le fait tourner comme sur une roue par le moyen de sa MÂYÂ. Il est donc évident que l'homme ne peut devenir maître de son être propre qu'en dépassant assez le mental pour devenir en conscience de soi, un avec le Seigneur.
La MÂYÂ Supérieure Divine, est la connaissance consciente, en sa Loi et sa Vérité, de cela même qui agit dans le subconscient par la MÂYÂ Inférieure sous les conditions de la négation, qui cherche à devenir Affirmation. Car cette nature inférieure élabore ce qui est voulu et connu en cette Nature Supérieure. La puissance d'Illusion de la connaissance divine dans le monde, créatrice d'apparences est gouvernée par la puissance de Vérité de la même connaissance, qui connaît la vérité derrière les apparences, et tient prête pour nous l'affirmation vers laquelle tendent ces apparences. L'Homme, ici apparent et partiel trouvera là, L'Homme parfait et réel, capable d'une existence entièrement consciente de soi par sa pleine unité avec cet Existant en soi qui est le Seigneur Omniscient de sa propre évolution, de sa propre marche cosmiques. La 2ème difficulté est que l'homme est séparé de l'Universel en son mental, sa Vie, son Corps, aussi de même qu'il ne se connaît pas lui-même est-il également et plus encore incapable de connaître les autres créatures. La 3ème difficulté est la division dans l'existence en évolution, entre la force et la conscience, il y a d'abord la division qui a été créée par l'évolution elle-même en ses 3 formations successives de matière, de vie, et de mental. Le Mayin (l'âme suprême usant de la MÂYÂ) duquel sont sortis les mètres, les sacrifices, les oblations, les ouvres pieuses, le passé, l'avenir et ce que révèlent les Vedas, a émis cet Univers dans lequel, un autre est enveloppé par la MÂYÂ. Il est évident que Frithjof Shuon s'exprime dans le même esprit des Hindous, puisqu'il reçut une formation solide qui dura plusieurs années en Indes.
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